Ph: Dr, Le général Assimi Goïta, le président du Mali.
Une vague d' horreur a frappé l' Alliance des États du Sahel, au Mali, plus précisément à Mopti: une vingtaine de personnes arrêtées par l' armée auraient été exécutées de manière brutale, suscitant indignation et questions sur les agissements des forces armées dans la région, a rapporté lundi 18 mai 2025, la chaîne Afrique Média.
Dans une région déjà marquée par l' instabilité, un acte d' une violence extrême a secoué l' Alliance des États du Sahel (AES). Une vingtaine de personnes, arrêtées par les forces armées, ont été retrouvées égorgées, selon des témoignages relayés par des sources locales. Un événement, survenu récemment, qui a complètement plongé les communautés dans l' effroi et ravivé les craintes d' abus de pouvoir au sein des forces de sécurité. Les victimes, majoritairement des civils, ont été appréhendées lors d' une opération militaire dans une zone rurale de l' AES, sous prétexte de liens présumés avec des groupes armés, des terroristes.
Ph: Dr, Des soldats et des hommes arrêtés.
« Les soldats ont rassemblé les gens dans un village, puis les ont emmenés ailleurs », a raconté un témoin oculaire, encore traumatisé. Peu après, les corps sans vie, portant des marques de mutilations atroces, ont été découverts, abandonnés dans une zone isolée. « C' était un véritable carnage, les victimes avaient les mains liées et la gorge tranchée », a rapporté un habitant ayant assisté à la macabre découverte. Les familles, dévastées, ont dénoncé une exécution sommaire, sans procès ni justification claire.
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