Ph: Dr, Le général Assimi Goïta, le président du Mali.
L' organisation internationale Human Rights Watch a interpellé les autorités maliennes sur l' exécution présumée de 22 hommes par l' armée à Diafarabé. Une enquête a été ouverte après la découverte de corps dans des fosses communes, suscitant l' indignation, a rapporté samedi 24 mai 2025, la chaîne d' information européenne RFI.
Human Rights Watch (HRW) a exigé des autorités maliennes de transition des explications claires sur l' exécution présumée de 22 hommes par l' armée à Diafarabé, dans la région de Mopti. Le 12 mai 2025, des soldats maliens ont arrêté 27 personnes sur le marché à bétail de la localité. Parmi elles, 22 Peuls et un Tamasheq figuraient, selon des témoignages recueillis par l' ONG. Les corps de 22 hommes, retrouvés égorgés dans des fosses communes mal creusées, ont choqué la population. « Les autorités doivent démontrer la crédibilité de leur enquête et publier les conclusions », a déclaré HRW, précisant avoir sollicité les autorités sans réponse avant la publication de son rapport.
Ph: Dr, Des civils.
Cinq témoins des arrestations, un rescapé ayant fui, et d' autres sources informées ont décrit une scène terrifiante. « Les soldats ont attaché les mains des hommes dans le dos et leur ont bandé les yeux avant de les emmener vers le fleuve », a rapporté un témoin. Trois jours plus tard, 19 proches des victimes, escortés par l' armée, ont découvert les corps. « Tous avaient la gorge tranchée, certains semblaient presque décapités », a témoigné le fils d' une victime.
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